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1.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 66(10): 485-492, 2019.
Article in French | AIM | ID: biblio-1266324

ABSTRACT

La lombalgie constitue un problème majeur de santé en milieu de travail. Objectif : Décrire les caractéristiques épidémiologiques des lombalgies chez le personnel soignant du centre hospitalier universitaire de Yopougon. Matériel et méthodes : Une étude rétrospective et descriptive des dossiers médicaux de soignants du CHU de Yopougon ayant consulté pour lombalgie entre 2012 et 2018 a été réalisée. Elle s'est déroulée dans le service de médecine du travail et pathologies professionnelles dudit centre. Elle a porté sur les caractéristiques sociodémographiques (l'âge, le sexe, la profession, l'ancienneté professionnelle) et les données relatives à la lombalgie (signes fonctionnelle, examens clinique et paraclinique, conséquences). Résultats : Nous avons colligé 186 dossiers du personnel soignant souffrant de lombalgie. Ces agents étaient essentiellement de sexe féminin (sex-ratio : 0,22). La moyenne d'âge était de 42,3 ans ± 9,2 avec des extrêmes de 20 et 58 ans. La classe d'âge 30-49 ans était majoritaire (69,9%). Généralement, les fonctions occupées par les travailleurs lombalgiques étaient celles d'aide-soignant, de sage-femme et d'infirmier. Ceux-ci provenaient des services de chirurgie (49,5%) dont environ plus de la moitié était issu du service de gynécologie. Les principales causes des lombalgies observées étaient la hernie discale (42,2%) et l'arthrose (37,8%). Par ailleurs, environ 63% des cas de lombalgie ont nécessité la prescription d'arrêt de travail dont la durée moyenne était d'environ 5 jours. Dans 15,6% des cas les lombalgies présentées par le personnel soignant étaient des maladies professionnelles indemnisables. Conclusion : Les services hospitaliers exposent les travailleurs au risque de lombalgie. Celles-ci ont des répercussions sur le salarié et sur la qualité des prestations. Il s'avère donc nécessaire de mettre en place de mesures préventives telle que la formation sur les gestes et postures à adopter lors des opérations de manutentions


Subject(s)
Cote d'Ivoire , Female , Low Back Pain , Personnel, Hospital
2.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 66(6): 313-322, 2019.
Article in French | AIM | ID: biblio-1266333

ABSTRACT

Introduction : Un Equipement de Protection Individuelle (EPI) est un dispositif ou moyen destiné à être porté ou tenu par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa sécurité ou sa santé, principalement au travail. Objectif : Etudier les équipements de protection individuelle proposés au personnel soignant du CHU de Bouaké. Méthode : Nous avons mené une étude transversale durant un mois (novembre 2017), portant sur les équipements de protection individuelle chez le personnel soignant du CHU de Bouaké. Les données socioprofessionnelles des travailleurs et les informations sur les EPI ont été recueillies au moyen d'un questionnaire adressé au personnel soignant. Le personnel administratif et les Surveillants d'Unité de Soins (SUS) ont été interrogés sur la gestion des EPI. Une observation du cadre de travail a permis de recenser les nuisances professionnelles en présence et de vérifier le port effectif de ces équipements. Résultats : Cent cinquante et un soignants ont participé à l'étude dont 96 hommes et 55 femmes. La moyenne d'âge était de 35,82 ± 6,64 ans avec des extrêmes de 23 et 59 ans. La profession la plus représentée était celle des infirmiers (19,9%). Les travailleurs ayant moins de 5 ans d'ancienneté représentaient 64,9% de l'échantillon. La majorité des soignants provenait des services de gynéco-obstétrique (20,5%) et des urgences (17,9%). Les nuisances retrouvées étaient biologiques, physiques et chimiques. Les risques d'accident étaient représentés par les piqûres (79,5%) et les coupures (46,3%). Les EPI retrouvés étaient le calot (12,3%), les lunettes (8,5%), la combinaison blouse-pantalon (53,6%), les sabots (75,5%) et le tablier de plomb. Les blouses et les gants étaient retrouvés chez tous les travailleurs. Conclusion : Notre étude a montré quelques insuffisances dans la disponibilité, et le port des EPI. Pour être efficace et fiable, la gestion de ces équipements devrait être basée sur une stratégie englobant l'évaluation des risques, un mécanisme d'acquisition et d'entretien. Le Comité de Santé et Sécurité au Travail (CSST) devrait intervenir dans la gestion des EPI


Subject(s)
Attitude of Health Personnel , Cote d'Ivoire , Personal Protective Equipment/history , Personal Protective Equipment/statistics & numerical data
3.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 63(11): 573-581, 2016. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1266156

ABSTRACT

En raison de la gravité de l'impact du bruit sur la santé des travailleurs exposés, la prévention apparaît comme l'alternative essentielle pouvant en supprimer ou en limiter l'impact.Objectif : Evaluer l'efficacité des mesures de protection auditive des opérateurs.Matériel et méthodes : Une étude descriptive et transversale d'une durée de 8 mois a été conduite dans une entreprise de transformation de fèves de cacao. L'étude comportait une étude de poste avec mesurage des niveaux sonores au moyen d'un sonomètre intégrateur conforme à la norme IEC 61672 : 2003 calibré, une analyse des équipements de protection auditive et un examen ORL avec des tests audiométriques.Résultats : L'échantillon était composé de 235 opérateurs dont 212 hommes (90%) et 23 femmes. La moyenne d'âge était de 37 ans (IC variant de 37,5 ± 17,5). Dans l'atelier de torréfaction, le bruit émis atteignait jusqu'à une intensité de 101,3 Lex, d (dB) en 2008. Le broyeur et la plate-forme produisaient une intensité sonore de 99,7 Lex, d (dB) en 2010. Les niveaux sonores variaient de 80,3 à 101,3dB. Cinq formations et 6 réunions du CHSCT ont été organisées de 2006 à 2012. Les casques 3M™ 1435 avaient un degré d'atténuation plus élevé (25dB). Les bouchons d'oreilles Ear Tracer™ présentaient un degré d'atténuation plus élevé.L'audition était normale chez 142 opérateurs dont deux groupes de 3 et de 6 personnes présentaient respectivement une surdité de perception et une surdité de transmission. Deux autres travailleurs étaient atteints d'une surdité de transmission.Conclusion : Le bruit est une nuisance professionnelle grave en raison de son impact négatif sur la santé des travailleurs. Elle est omniprésente en milieu industriel. Cependant l'observation rigoureuse des mesures de prévention permettent d'éviter ce risque ou d'en réduire la gravité


Subject(s)
Cote d'Ivoire , Ear Protective Devices , Food Industry , Occupational Exposure
4.
Rev. int. sci. méd. (Abidj.) ; 16(4): 233-237, 2014. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1269156

ABSTRACT

Introduction. lors de la chimiothérapie la toxicité des médicaments n'est pas dirigée de façon sélective contre les cellules tumorales. Elle concerne aussi les cellules normales. Méthode. Afin d'identifier les facteurs de risques liés à la manipulation des drogues anticancéreuses, une étude transversale a été conduite à Abidjan, sur une période de 6 mois (octobre 2011 - mars 2012) dans les principaux services hospitaliers universitaires d'Abidjan ayant un niveau d'activité élevé en matière de chimiothérapie anticancéreuse que sont les services de Cancérologie, d'Oncologie pédiatrique du CHU de Treichville et d'Hématologie clinique du CHU de Yopougon. Les données ont été recueillies par renseignement d'un questionnaire au cours d'une interview et d'une observation des conditions d'administration des drogues anticancéreuses. Résultats : La population des 40 sujets enrôlés comprenait 42,5 % d'infirmiers. L'âge moyen des travailleurs était de 35±4 ans avec une ancienneté professionnelle moyenne de 5±4 ans. Le service de cancérologie avait un indice de contact cytotoxique (ICC) à 1,06. Cet ICC correspond à un niveau 2 d'exposition. Des comportements à risque tels que la purge d'air des seringues et des tubulures sans précaution, le non lavage des mains avant et après manipulation, la prise de repas dans le local de préparation ont été observés dans respectivement 92,5 %, 60 % et 17,5 % des cas. Les projections représentaient le principal mécanisme des accidents (77,4 %) et la peau le principal siège des lésions (67 %).Les moyens de prévention collective et les procédures de travail étaient quasi-inexistants dans les trois services. En effet la majorité des travailleurs (77,5 %) n'avait pas reçu de formation sur l'utilisation des produits anticancéreux. La quasi-totalité des travailleurs (85 %) utilisait les blouses sans manchettes serrées. Discussion et conclusion : notre étude a mis en évidence l'adoption des comportements à risques des travailleurs au cours de la manipulation des médicaments anticancéreux et l'absence de mesures de prévention adaptées. Dans notre contexte, la pratique de la chimiothérapie pourrait être améliorée par la mise en place des règles de bonnes pratiques de manipulation des anticancéreux


Subject(s)
Cote d'Ivoire , Disease Prevention , Drug Therapy , Neoplasms
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